1 de novembro de 2016

Para grandes males grandes remédios

CANDIDE OU L'OPTIMISTE - VOLTAIRE

[Expositions virtuelles de la BnF - Galerie des écrivains et conteurs]


Le tremblement de terre...

À peine ont-ils mis le pied dans la ville [de Lisbonne] en pleurant la mort de leur bienfaiteur, qu’ils sentent la terre trembler sous leurs pas; la mer s’élève en bouillonnant dans le port, et brise les vais-seaux qui sont à l’ancre. Des tourbillons de flamme et de cendres couvrent les rues et les places publiques ; les maisons s’écroulent, les toits sont renversés sur les fondements, et les fondements se dispersent ; trente mille habitants de tout âge et de tout sexe sont écrasés sous les ruines...

Un bel autodafé...

Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n’avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale, que de donner au peuple un bel autodafé ; il était décidé par l’université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler.

2 comentários:

  1. Um fenómeno natural de grande magnitude que, na verdade, superou em número os mortos no auto-de-fé anunciado. Mas a igreja ainda aproveitou p acontecimento nefasto para aterrorizar ainda mais os habitantes...

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  2. Tudo está bem quando acaba bem!
    Será? Li o "Candide" ainda bem jovem e, embora optimista, ainda me questiono a respeito...
    Como sempre, agradeço-lhe esta partilha. Foi decerto um acontecimento assustador e chocante que Voltaire quis deixar impresso nos seus escritos para memória futura.

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